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Essai
125 YAMAHA Virago de 1998 |
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Modèle testé :
125 YAMAHA Virago XV de 1998, acquis en 2001 avec 8.000
km au compteur, 19.000 km effectués depuis, soit au total
27.000 km à ce jour.
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La
nouvelle réforme française du permis
de conduire aidant, la catégorie 125 cm3 a
retrouvé, depuis juillet 1996, un nouvel essor.
Il est vrai que toute une frange de clientèle,
venant de l'automobile, ne s'arrête plus seulement à l'aspect
pratique d'une 125 cm3. Le coté esthétique
est souvent décisif dans le choix.
Face aux autres, déjà elle se distingue par une ligne élégante « terriblement
Custom» on ne remarque aucune fausseté, mais un aspect
sympathique et cossu. Elle a longtemps été l'unique
125 cm3 custom bicylindre en V du marché et
accapara les meilleures ventes de la catégorie,
en 1997 et 1998.
Elle ressemble à si méprendre à sa
grande soeur la XV 250 au point que bien malin est
celui qui peut différencier ces deux modèles
au premier coup d'oeil, Yamaha a prit soin de ne pas
rappeler la cylindrée sur la carrosserie. Les
deux blocs-moteurs sont, en apparence identiques, même
les tubes d'échappement sont doublés
sur la XV 125 pour paraître plus gros. |
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Son
guidon "corne de vache" et ses commandes
très avancées donnent au pilote une
position caractéristique, jambes et bras allongés,
qui n'est pas inconfortable.
On appréciera le starter au guidon, moins les
deux clés avec l'antivol sur le cadre, et pas
du tout le misérable "pouf" pour le
passager.
Transmission : le maniement du sélecteur de
vitesses est aisé mais le point mort n'est pas toujours
facile à trouver, heureusement qu'il y a un
voyant au tableau de bord.
Sur le freinage, je donnerais une mention honnête.
La fourche à tendance à talonner sur
les forts freinages (attention au blocage de la roue
avant).
En vrai chopper, la Virago engage dans les virages
pris à faible allure.
La Yamaha est une moto confortable aux débattements
de suspensions importants. Ce confort pour le conducteur
seulement à pour inconvénient des louvoiements
désagréables sur mauvaises routes ou
virages rapides. N'oubliez pas qu'il y a un réglage
sur les suspensions arrières.
Dune manière générale, la consommation de
cette moto est acceptable dans la mesure où lon
adopte un style de conduite qui recherche lagrément
et la décontraction plutôt que la griserie des accélérations
insolentes, d'ailleurs au feu vert tout les scooters
deux temps vous le rappelleront. |
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Dommage
que le moteur soit si mou, a priori désagréable mais
efficace pour la sécurité routière
et pour le permis.
Le passager doit être tolérant et de bonne
composition.
L'absence de poignées de maintien est regrettable.
Il est vraiment mal loti sur son "pouf".
Pour les longs trajets, le Sissy bar (en option) s'impose
au minimum.
Certaines autres marques ont une béquille centrale,
pourquoi pas celle-ci ?. Une béquille d'atelier
sur la roue arrière a un coût et ne soulage
pas la roue avant.
Pas de jauge à essence.
Heureusement ces petits inconvénients sont gommés par
le look général, certainement le plus
beau custom du marché, et ce moteur V2, qu'il
est beau ! |
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En
ajoutant un cylindre, on améliore le look
moteur, le rendant plus conforme à l'archétype
américain du custom (moteur Harley Davidson)
et du même coup on peut aussi (théoriquement)
augmenter la puissance.
Malheureusement, on obtient ainsi un 125 cm3 plus "pointu" qu'un
mono : un moteur qui impose de prendre des tours pour
trouver de la puissance.
Les moteurs 125 cm3 quatre temps actuel ont du mal à atteindre
la limite légale des 15 chevaux à la
roue arrière.
Bref, techniquement, il ya mieux, mais esthétiquement, "y'a
pas photo": la plus belle c'est elle !
La 125 Virago a disparue du catalogue français
en 2003. |
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Disponibilité pièces: |
Excellent |
Comportement
routier: |
Bien |
Agrément de
conduite: |
Bien |
Passage des
vitesses: |
Assez bien |
Fiabilité: |
Fiable |
Coût entretien: |
Certaines pièces
coûteuses |
Consommation
moy. : |
2.95
lit / 100km |
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