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Essai BMW 728i
de 1981
La berline classe, fiable mais molle à (re)découvrir
Présentation
Face aux autres, déjà elle se distingue par une ligne « terriblement
BMW » aussi sobre quélégante, avec un zeste
dagressivité. Intérieurement, on ne remarque aucune
fausseté, aucun gadget mais un équipement efficace et
enfin un grand silence de fonctionnement.
La carrosserie dont le style sapparente à celui
des séries 5 (berlines) et 6 (coupés), est plus volumineuse
et plus spacieuse que celle des anciennes 25/30 et même
celle de la 3.3 « longue » tout en restant
de dimensions raisonnables en dessous des 5 mètres. Ce
type de carrosserie durera de 1977 à 1987.
Létiquette sportive que lon accole aux BMW
en général situe la 728 légèrement en marge des autres
séries 7. La 728i nest pas une sportive comparée
aux autres de la même série : 732i, 735i ou 745i,
souvent, je me suis demandé où pouvaient être
les 184ch annoncés. Cela dit cest un merveilleux
moteur six cylindres en ligne de 2.8l qui na jamais
rechigné, un seul matin, à démarrer. Il emmène la 728
en restant souple, élastique et silencieux ce qui ne
gâte rien.
Essai
On est séduit par la qualité des matériaux utilisés,
léquipement agréablement étudié est lun des
points forts : quatre glaces teintées commandées électriquement,
verrouillage centralisé des portes de la malle et du
bouchon dessence, rétroviseurs extérieurs réglables électriquement,
siège conducteur réglable en hauteur, colonne de direction
télescopique. Le tableau de bord incurvé autour du conducteur
est plaisant.
Le système de climatisation a fait lobjet de soins
attentifs tant par le nombre des orifices, tous réglables
individuellement, y compris à larrière, que par
la progressivité (ventilateur à quatre vitesses) et la
douceur des commandes asservies pneumatiquement. Le système
de désembuage est lui aussi très puissant.
Dommage pour labsence de manomètre et de thermomètre
dhuile et obligation demmener un dictionnaire
allemand français pour traduire toutes les inscriptions
qui y figurent (et elles sont nombreuses)
Transmission : le maniement du levier de vitesses
est aisé mais avec une course importante, très bonne
synchronisation ainsi que de la précision de la sélection.
Les rapports de boîte de vitesses sont un peu longs.
Conclusion, la boîte nest pas sportive, mais ce
nest pas le but. Rien de grave, bien sûr, mais
un tel moteur et une telle transmission mériteraient
un ensemble plus homogène.
En dessous des 120 Km/h la boîte un peu longue vous oblige à rétrograder
si vous voulez repartir franchement.
Sur le freinage, je donnerais une mention honnête sans
plus.
La direction, est imprécise au point milieu. Cette
sensation désagréable oblige à recorriger à petit
coup de volant sa trajectoire en ligne droite (peut-être
les gros pneus).
La fermeté de la suspension BMW est assez rebutante,
dautant que les sièges sont également revêches,
tradition oblige. Cette sécheresse de la suspension nempêche
pourtant pas la voiture de se coucher en virage.
Il subsiste encore quelques bruits aérodynamiques. Il
me semblerait que la meilleure vitesse pour profiter
pleinement des qualités de cette luxueuse berline soit
120 Km/h pour le silence qui règne dans lhabitacle à ce
régime.
Enfin pour vous donner un ordre didée à 130 Km/h
vous êtes à 3000 tr/mn, ce qui somme toute reste toujours
très vivable. Mais il faudra monter légèrement le volume
de lautoradio quand vous atteindrez ces vitesses-là, à cause
des bruits aérodynamiques.
Dune manière générale, la consommation de cette
automobile reste acceptable dans la mesure où lon
adopte un style de conduite qui recherche lagrément
et la décontraction plutôt que la griserie des accélérations
insolentes.
Points faibles
Dommage que les sièges soient si durs, a priori désagréable
mais efficace pour le maintien du dos.
Létagement de la boîte de vitesse peu parfois déplaire,
lorsquon enclenche la cinquième, la voiture « sassoit » quelque
peu : cest la rançon de son poids élevé, qui
se chiffre dailleurs au niveau des accélérations.
Par exemple la vitesse de pointe est atteinte en quatrième
comme en cinquième. Heureusement ces petits inconvénients
sont gommés par lonctuosité du six cylindres.
Conclusion
Elle est très simple, je veux une 745i. Plus de soucis
de puissance, plus de soucis de passage de vitesse (boîte
automatique) Quand on la taquine avec 252ch dans larrière-train
la mémère doit déhancher, sous la pluie il faudra rester
calme. Une voiture pour amateurs de berlines performantes.
Et toujours ce nez typé de requin.
Disponibilité des pièces: Excellente
Comportement routier: Bien
Agrément de conduite: Bien
Passage des vitesses: Assez bien
Coût de lentretien: Certaines pièces coûteuses
Fiabilité: Fiable
Consommation moyenne sur 80 000 km : 11,86l/100km
Modèle testé: BMW 728i de 1981, acquis en 1989 avec 100.000
km au compteur, 80 000 km effectués depuis, soit au total
180 000 km à ce jour.
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